Dossier céramique contemporaine dans la Gazette Drouot

Le dossier de la Gazette Drouot et les ventes du dernier trimestre 2013 annoncent ils un nouvel intérêt du marché pour le céramique contemporaine ?

L'article de la Gazette, dont l'auteur est Anne Doridou-Heim, est sous titré : "Une histoire de matière, de forme et de décor mais surtout de passion, de celle qui ouvre la voie à un nouveau marché. " ( pdf ci dessous.)

L'article est illustré de photos, en pleine page, de Bernard Dejonghe et d'Antoine de Vinck. Les autres illustrations montrent des pièces de Pierre Bayle, René Ben Lisa, Vassili Ivanoff, Jean et Jacqueline Lerat, Jean Girel et Kristin McKirdy. L'article cite les ventes récentes, mais aussi les expositions de musée comme celles d'Ursula Morley-Price à Troyes ou Gisèle Buthod-Garçon à Roubaix et annonce celle de Fabienne Auzolle dans le même musée de la Piscine. Il se termine par ces mots "en jouant leur rôle de révélateur auprès du grand public d'une création actuelle encore mal connue, elles [ les institutions muséales ] offrent à cette nouvelle génération une première consécration, qui devrait certainement être suivie par des résultats conséquents en ventes aux enchères ! A suivre ".

L'article est un panorama bien documenté des événements du marché de ces derniers mois. En soi, c'est une bonne nouvelle et un signal positif. La Gazette Drouot remplit son rôle. Ceci étant, on constate que les montants des adjudications restent modestes, si on les compare à d'autres secteurs de l'art. De plus, les artistes qui en bénéficient, restent peu nombreux, et sont, pour les familiers du domaine, des valeurs sures.  

La céramique a besoin d'un second marché. Les collections doivent vivre et se renouveler. Certains collectionneurs donnent ou lèguent leurs collections. D'autres souhaitent vendre certaines pièces pour se tourner vers d'autres artistes. Or, les ventes, et surtout les ventes de qualité, ne sont pas assez nombreuses. Et plusieurs maisons de vente qui ont organisé des ventes de céramiques, auraient l'intention de se limiter à des ventes en ligne. Car, elles estiment que les chiffres d'affaires de la céramique ne sont pas assez importants pour couvrir les frais d'organisation des ventes physiques. Mais comment apprécier les qualités de la céramique en ligne ?

La discussion sur les ventes et le second marché intéressent les collectionneurs. Devons nous organiser une réflexion sur ce sujet ? BB